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1. |
L'odyssée de la joie
01:36
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2. |
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Allez, on continue, on inspire,
On se dit que ça pourrait être pire.
On oublie pour un temps
Nos doutes et nos tourments,
On arbore nos plus beaux sourires,
Bien décidés à reconstruire,
Mais ce vide en-dedans
Engloutit nos sentiments.
Car on se complait dans nos mensonges
(On essaye de s’évader)
Et on nourrit se mal qui nous ronge
(De cette réalité)
A coups de publicités
Et l’émissions télévisées,
Prostrés au fond de nos canapés.
Combien d’entre nous aspirent
A d’autres vies, et soupirent
En attendant patiemment
Le bonheur vrai au tournant
On aimerait tant pouvoir s’enfuir
Et arrêter de se mentir
Mais on est bien conscients
Qu’on ne fera jamais autrement
Alors on se raisonne
Et on abandonne
Pour se cacher derrière nos mensonges
(A jamais prisonniers)
Et vivre avec ce mal qui nous ronge
(De cette réalité)
On essaye d’oublier
Dans l’alcool et les cachets
Qu’on a finalement capitulé.
Oui, on repart, on se raisonne
Puis on répare, on se cramponne
A cette histoire que l’on façonne
Sans trop y croire, et l’on pardonne
Les pensées noires car nous ne sommes
Que des couards…
Mais quand vient le soir on s’abandonne
Seuls, face au miroir, on s’époumone
Quand meurt l’espoir :
A quoi bon essayer ? A quoi bon essayer ?
A quoi bon essayer ? Las !
A quoi bon y croire ?
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3. |
Nuits Blanches
03:30
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4. |
Un ange (tré)passe
02:39
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Jamais je n’avais vu
Autant de haine dans un regard :
J’en ai encore les doigts qui tremblent,
J’y pense encore car il me semble
Que j’ai perdu
Cette nuit là dans ton regard
Un peu de l’estime que j’y trouvait
Et cette superbe qu’il me donnait
Cet instant je me le remémore
Et la culpabilité me dévore
Chaque soir, et ce jusqu’à l’aurore.
Jamais je n’aurais cru
Un jour arborer ce sombre étendard
Mais rongé par le doute je l’ai fait
Alors convaincu qu’il n’y avait
Pas d’autre issue
Que de plonger en toi ce poignard
Mais quand j’y repense, quand je rassemble
Nos souvenirs, nos joies ensemble
Mes certitudes s’évaporent
Et si j’avais eu tort ?
Si j’avais pillé un trésor ?
Oui, je suis rongé par les remords
D’avoir laissé pour mort
Sur mes pas cet ange qui respirait encore
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5. |
Forfait illimité
04:50
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J’ai passé des heures à te contempler
Des nuits entières dans mon lit éveillé
Essayant sans cesse d’imaginer
Les plans les plus fous pour te posséder
Je suis prêt à tout abandonner :
Ma vie, mon âme, même ma télé
Je braverai toutes les lois
Pour un instant, juste un instant avec toi
Et du bout des mes doigts, intimidé,
J’effleure tes courbes sans aspérités.
Tactile, tu frémis, je te sens vibrer contre mon corps
Et dans l’obscurité tu sais me guider jusqu’à bon port.
Je suis prêt à tout oublier :
Mes valeurs, ma patrie, ma télé
N’ont pas d’importance pour moi
Lorsque je suis seul un instant avec toi
J’aimerais que tu saches ces choses-là,
Ces mots enfouis au fond de moi.
Malgré tous mes efforts
Tu restes insensible à mes transports
Je voudrais tant, au moins une fois,
Savoir ce que tu ressens pour moi
Est-ce que tu l’ignores ?
Ton silence me dévore.
Les paupières lourdes de la nuit agitée,
J’entends la mélodie que tu murmures pour m’éveiller.
C’est si doux de te savoir à mes côtés.
Je n’ai qu’une envie : te garder pour l’éternité.
Je suis prêt à tout renier
Ma famille, mes dieux, même ma télé
Je ferai n’importe quoi
Pour un instant, rien qu’un instant avec toi
J’aimerais que tu saches ces choses-là,
Ces mots enfouis au fond de moi.
Malgré tous mes efforts
Tu restes insensible à mes transports
Je voudrais tant, au moins une fois,
Savoir ce que tu ressens pour moi
Est-ce que tu l’ignores ?
Ton silence me dévore.
(et ton absence me perfore)
Mais là, ca suffit, j’en ai ma claque :
Tous les mois c’est pareil, c’est moi qui raque
Pour un modèle de cette génération
Et si peu de communication.
Le contrat est rompu, oui, je te plaque :
Autant le faire avant que tu te détraque !
Et vu la qualité de tes finitions
Je peux sûrement faire jouer la clause de résiliation
Car je t’abandonne, oui je t’abandonne
Sans regrets, sans haine,
sans la moindre peine.
Oui, je brise enfin mes chaînes
Et prie pour que jamais je ne me réabonne.
Alors je fredonne,
Oui je m’époumone :
Je me sens léger,
Enfin apaisé
De retrouver ma liberté.
Je me jure de faire en sorte que plus jamais l’on ne m’emprisonne
De grâce que personne
Ne me sermonne :
Au fond je sais bien
Que tout un chacun
Fait de ce vœu le sien.
Je les entends qui résonnent.
Alors qu’on me pardonne,
Mais qu’on les bâillonne :
Je ne peux plus supporter
De les entendre sonner !
Je rêve d’un / à un monde parfait
Sans le bruit de ces putains de téléphone !
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6. |
Numéro 1
04:15
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Oh déjà sur les bancs de l’école je rêvais
D’être le grand gagnant, couronné de lauriers
D’arborer fièrement toutes les médailles, les trophées
On me dit qu’en travaillant je pouvais y arriver.
Mais chemin faisant je me suis mis à aimer
Ce curieux sentiment oh de supériorité
Mépriser les perdants anéantis et goûter
Au plaisir grisant de pouvoir tous les écraser !
Et puis adolescent je connu l’amour et l’amitié
Ebahi un temps par tellement de beauté :
Des esprits innocents et manipulables à souhait
Dont j’usais longtemps pour servir mes intérêts
Et un peu plus grand décrochant mon CDD
J’appris rapidement toutes les ficelles du métier :
Méfiance, harcèlement, coups bas et rivalités
Et tous mes concurrents devenus vite subordonnés
Car les proches, les rivaux je les élimine sans tarder
Des pistes au bureau toujours être le premier
J’abandonne aussitôt tous ceux qui peuvent me freiner
La pitié n’est jamais qu’une faiblesse à éviter.
Aujourd’hui loin devant J’y suis enfin arrivé
Si riche, puissant et par chacun respecté
Ma voiture, mes placements ma belle réussite enviée
Oh mais si seulement si seulement ils savaient
Que mon appartement est triste, vide et glacé
Qu’avec mes enfants ma chère femme s’est barrée
Que mes collègues souriants me haïssent tous en secret
Et qu’avec mon argent à quel point je peux me faire chier
Car mes proches, mes rivaux font tout pour m’éviter
Des pistes au bureau j’aimerais être accepté
En voulant être numéro un à tout prix je n’ai pas songé
Que le dernier n’est jamais seul sur la ligne d’arrivée
Oui les proches, les rivaux je les éliminais sans pitié
Des pistes au bureau je voulais être le premier
J’abandonnais aussitôt ceux qui pouvaient me freiner
Mais le dernier n’est jamais seul sur la ligne d’arrivée.
Le dernier n’est jamais seul sur la ligne d’arrivée ….
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7. |
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8. |
Plateau télé
03:09
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J’attends seul ici
Je ne sais plus vraiment pourquoi, j’oublie.
Essayant de tromper l’ennui,
Du plus profond de ma léthargie j’attends l’envie.
J’attends impatiemment la passion
Qui envahira mes poumons,
Forçant mon addiction
A signer sa reddition.
Moi, j’engrange du profit
En dealant du rêve, de l’utopie.
Je vends des larmes et mon prix
C’est de pouvoir tous vous plonger dans l’apathie.
Fabriquant de sourires, d’émotions/ ma profession
Je crée la compassion.
Les sentiments profonds
J’en fais des émissions.
Et en mettant à disposition/ ma profession
Les cerveaux par millions,
Je sers la consommation
Car je dicte leurs décisions / en dictant leurs décisions.
Producteur de chimères, d’illusions/ ma profession
J’excelle dans ma mission :
Vers de futiles questions
J’attire votre attention.
Je connais vos aspirations/ ma profession
Car c’est moi qui crée l’opinion :
La manipulation,
J’en ai fait ma profession
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9. |
Jusqu'à l'épuisement
05:02
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Quand le soleil décline, que les ombres
Recouvrent tout de leur manteau sombre,
Les derniers rayons étouffés
Je me sens doucement perdre pied
Glisser vers cette obscurité.
J’ai peur que le tourbillon s’arrête
Que mes espoirs se noient dans la tempête
Alors je cours sans réfléchir
Vers cette lumière qui m’attire
Assurément vers le pire.
Car je sors jusqu’à l’épuisement,
J’use mes nuits à faire semblant
Ma solitude me ronge
Ce mal me poursuit jusque dans mes songes
Encore une fois je plonge
A corps perdu dans ces mensonges.
Chaque soir couché dans la pénombre,
Gisant au milieu de mes décombres :
La gorge et le ventre noué,
Vers le plafond les yeux rivés,
Cramponné à cet oreiller.
Ces pensées se bousculent dans ma tête
Et se jouent de moi comme une marionnette.
Oh j’aimerais tellement m’enfuir,
Oublier, ne plus rien sentir
Et pouvoir enfin m’endormir.
Alors je sors jusqu’à l’épuisement,
J’use mes nuits à faire semblant
Ma solitude me ronge
Ce mal me poursuit jusque dans mes songes
Encore une fois je plonge
A corps perdu dans ces mensonges.
Et je sors jusqu’à l’épuisement,
J’use toutes mes nuits à faire semblant
D’être quelqu’un comme avant,
D’être en vie simplement.
Si je m’enivre autant
Et que je me soûle de tous ces gens.
C’est que mes larmes impatiemment
Attendent le moment
Où elles fuiront en emportant
Mes illusions pour longtemps.
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10. |
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On est pas là pour vous donner des leçons
Jouer les moralisateurs, ou faire la révolution.
On veut juste soulever quelques questions
Pour susciter le débat, la discussion.
On a pas les réponses, les solutions,
On sait juste qu’il faut parfois savoir dire non !
Car on ne veut pas être parmi les moutons
Qui suivent le mouvement sans se poser de question.
Mais on ne changera pas le monde avec des chansons, oh non !
Toutes ces jolies paroles jamais ne suffiront, oh non !
Chacun d’entre nous, à son échelle, est capable d’action : votons !
Et utilisons aussi d’autres formes de mobilisation !
On est pas là pour convaincre, notre ambition
Est simplement de pouvoir confronter nos opinions.
Car si ailleurs on meurt encore pour ses convictions,
Ici, trop peu usent de leur liberté d’expression.
On est pas des modèles, des exceptions,
Sûrement pas des exemples de participation.
Mais on ne veut pas faire partie de ces pigeons
Qui végètent devant leur télévision !
Mais on ne changera pas le monde avec des chansons, oh non !
Toutes ces jolies paroles jamais ne suffiront, oh non !
Chacun d’entre nous, à son échelle, est capable d’action : votons !
Et utilisons aussi d’autres formes de mobilisation !
On a pas les réponses, les solutions,
On sait juste qu’il faut parfois savoir dire non !
Car on ne veut pas être parmi les moutons
Qui suivent le mouvement sans se poser de question.
Mais on ne changera pas le monde avec des chansons, oh non !
Toutes ces jolies paroles jamais ne suffiront, oh non !
Chacun d’entre nous, à son échelle, est capable d’action : votons !
Et utilisons aussi d’autres formes de mobilisation !
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11. |
Monique
03:27
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12. |
Mirage 2000
06:47
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Une plage
Une embarcation
Coque de bois
Couverte de goudron
Un homme tout sourire
Empoche les biftons
Espoir à nourrir
A l’horizon
Des souvenirs
Au fond du veston
L’avenir
Seule destination
Et ces vagues au loin
Et son vague à l’âme
Un regard lointain
Vers Paname
S’engager, sur cette étendue d’eau
Traverser, quitte à risquer sa peau
Femme, enfants
Restés au village
Patiemment
Veulent croire au mirage
D’un futur plus beau
Quand il reviendra
Les poches pleines d’euros
Et dans les bras
Des trésors
Qu’on ne connait qu’en France
Un passeport
Garant d’abondance
Et ce vague espoir
Et leur vague à l’âme
Sans vraiment savoir
Sur quelle lame
De fond, et dans quelle galère
S’engage leur père
Douce utopie
Quelle chimère
Cette promesse
D’une vie plus tranquille
Traversée
Du désert en pleine ville
Douce utopie
Pour un rêve
Un destin
Sacrifier sa vie
En vain
Camarades
Trop faibles à la nage
Leurs cadavres
S’échouent sur la plage
Pour le survivant
De ce chavirage
Découvrir maintenant
Le vrai visage
De son rêve
D’abord subsister
Marche ou crève
Dans la peur du douanier
Et le vague à l’âme
De ce vagabond
Seul à vivre son drame
A l’abandon
Un charter
Comme unique solution
A l’illusion
Douce utopie
Quelle chimère
Cette promesse
D’une vie plus tranquille
Traversée
Du désert en pleine ville
Douce utopie
Pour un rêve
Un destin
Sacrifier sa vie
Aller-retour sans bagage
Autre que son honneur bafoué
Et
Amère leçon du voyage
Mythes et vertus auxquels renoncer
Oublie bientôt
Ses idéaux…
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13. |
Mon quotidien
02:10
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Je ne peux plus supporter
Tous ces fainéants-nés,
Oh je ne veux plus payer
Pour ce pays d’assistés.
Et lorsque j’entends parler
De solidarité
Par ces tires-au-flan syndiqués
J’aimerais tant leur rétorquer :
« Moi, je pointe au boulot tous les matins !
d’autres aimeraient en avoir un !
en attendant eux ne font rien :
Moi je trime pour nourrir mes gamins.
Tu crois qu’au RMI on vit bien ?
Non, mais avoir un bouc émissaire rend bien / plus supportable mon quotidien. »
Je ne peux plus supporter
Tous ces privilégiés,
Je ne veux plus financer
Ces grévistes invétérés.
Et lorsque j’entends parler
D’égalité
Par ces gauchistes surpayés
Je sens la moutarde me monter au nez (La moutarde me monte au nez)
« Je voudrais qu’il n’y en ait plus un !
Qui instruira tes gamins ?
Aujourd’hui ils ne leur apprennent plus rien !
Je voudrais ne plus être taxé demain.
Alors tu devras payer tes soins !
Non, mais blâmer les autres permet au moins / de ne pas penser à mon quotidien.
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14. |
Conte Apéro
02:04
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Huit heures du mat’ Doliprane
Pour enrayer le mal de crâne
L’apéro d’hier soir
S’est transformé en traquenard
Oh oh oh, putain d’apéro
Oh oh, putain d’apéro
Je m’souviens plus c’qui s’est passé
Ni comment je suis rentré
J’sais juste que j’pèse 200 kilos
Et que j’suis en r’tard au boulot
Oh oh, putain d’apéro
Oh oh putain d’apéro
Putain d’apéro
Putain d’apéro
Y a du vomi sur mes chaussures
Et sur mes bras des coupures
Une tâche de vin sur mon manteau
Et des fourmis plein l’ciboulot
Oh oh, putain d’apéro
Oh oh putain d’apéro
À peine j’allume mon téléphone
Y a le répondeur qui sonne
Des « mercis » et des « bravos »
C’était un putain d’apéro
Oh oh, putain d’apéro
Oh oh putain d’apéro
Woï, woï, on a finit toutes les binouzes
Comment qu'on va, comment qu'on va faire, Woï woï yeah yeah
Zéro Talent, avec au moins 3 grammes d'alcool dans le sang
Prlbaba, prlbaba, prlbaba boy yeahhhhhhh!
Putain d’apéro
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15. |
Comme un autre homme
03:16
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Zero Talent Alsace, France
Zero Talent is a punk ska band from Alsace which toured accros 25 countries in Europe since
1998.
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